Visite des officiers du Stage intensif de langue française (SILF) de l’Ecole de guerre à Compiègne

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Le 7 juin, les officiers du SILF ont eu le plaisir de participer à une journée de découverte organisée par l’association des officiers de réserve de Compiègne (AORC) et financée par l’association Frères d’Armes. Ces officiers à la retraite, anciens élèves de l’école d’état-major de Compiègne menés par leur président, le contrôleur général des armées (2s) Philippe Nicolardot et par leur président honoraire, le Colonel (H) Henry d’Evry ont permis aux officiers internationaux de découvrir la riche histoire de cette région marquée par la première Guerre Mondiale. La journée a débuté par la visite de la clairière de Rethondes, où l’armistice de la première Guerre Mondiale a été conclu. Ce lieu admirablement reconstitué suite à de nombreuses destructions a été présenté par M. Bernard Letemps, président de l’association du mémorial de l’armistice.

 

Après un déjeuner à l’hostellerie du Griffon, face au magnifique château de Blérancourt, abritant le musée franco-américain, les officiers se sont rendus à l’abri du Kronprinz de Nampcel (Aisne). Ce monument singulier a été présenté par M. Jean Lyzic, président de l’association pour la rénovation de l’abri du Konprinz et M. Benoît Ruë, architecte. Construit par les Allemands avec les pierres du château de Nampcel, détruits par des bombardements, cet étonnant monument possédait par exemple des pots de fleurs sur ses fenêtres ainsi qu’une promenade. L’officier allemand en charge de sa construction avait été directeur d’une station thermale avant la guerre. La visite fut d’autant plus prenante qu’elle s’est faite en présence du fils de la comtesse d’Evry, qui avait vu sa maison disparaitre sous les bombardements allemands et avait ainsi été contrainte de déménager dans une ferme alentour. Le comte d’Evry a livré ces anecdotes avait un plaisir renouvelé puisqu’il accompagne régulièrement la visite annuelle de Frères d’Armes à Compiègne.

 

Au total la journée aura permis aux officiers internationaux de l’École de guerre de découvrir des morceaux du patrimoine français. Nul doute qu’ils conserveront d’excellents souvenirs de cette mémorable visite, placée sous le signe de la fraternité d’armes.